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my heart's beating faster. // ouragan des neiges

Étoile du Daim
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MessageSujet: my heart's beating faster. // ouragan des neiges   my heart's beating faster. // ouragan des neiges EmptyJeu 19 Mar - 12:02

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i've been standing here my all life ☽ C’était sur ces mêmes terres que le meneur du Clan du Vent avait croisé Ouragan des Neiges seul, parti à la chasse aux papillons sur le bitume du Chemin du Tonnerre, c’était ici que ses pattes étaient passées de la douce verdure au goudron râpeux qui arrache la fourrure. Il avait sauvé la vie de ce jeune guérisseur qui aurait très bien pu passer sous un monstre la dernière fois, il avait senti contre lui son odeur, sa fourrure. Quelque chose l’avait intrigué ce jour-là, une discussion un peu trop formelle à son goût avait suivit le sauvetage et il espérait au fond de lui pouvoir changer cela, pouvoir parler avec ce félin de ce qu’il aimait, détestait, adorait. Étoile du Daim commençait à avoir dû mal à se retirer le matou de la tête, sans vraiment comprendre pourquoi. Durant les cinq dernières lunes, il avait croisé le mâle noir aux Assemblées, il lui avait parlé toujours aussi formellement que d’habitude, comme si rien n’avait changé lorsqu’il lui avait sauvé la vie. Pourtant, quelque chose dans son regard semblait différent, comme quelque chose de plus brillant lorsqu’il allait vers lui pour discuter gentiment des nouvelles du Clan ; mais leur temps de parole était incontestablement compté. Ouragan des Neiges parlait plus facilement avec les autres guérisseurs et notamment avec Oeil du Firmament tandis que lui, parlait principalement avec les autres meneurs et notamment Étoile du Rêve. Leur monde n’était pas le même. Étoile du Daim devait diriger un clan, prendre les grosses décisions, se battre pour lui. Ouragan des Neiges devait soigner ceux qui se battait pour ce clan et n’avait pas la charge sur les épaules de la direction d’un clan — bien qu’il en ait d’autres.

Penser à tout cela avait fait oublier au meneur où il se trouvait actuellement : à la frontière avec le Clan de l’Ombre, grossièrement séparé par un Chemin. Pourtant, le territoire de l’Ombre n’était pas totalement inaccessible : il y avait le tunnel creusé depuis des lunes sous lequel les membres de l’Ombre passaient afin de rejoindre les Assemblées. Le mâle était grandement intrigué par cet endroit qu’il se mit pendant un instant à chercher à l’odeur, du bout du museau. Mais Étoile du Daim avait malheureusement baissé sa garde ; il avait pourtant remarqué que les effluves qui arrivaient jusqu’à lui n’avait rien de celle de l’ombreux qu’il avait sauvé. Cela s'apparentait à celles des solitaires qui ne portent aucune des odeurs des Clans. Le meneur roux eut à peine le temps de faire volte-face qu’une silhouette se mit à le plaquer au sol. Le félin ne lui semblait pas bien familier mais il était aussi robuste et large d’épaule que lui, si bien qu’il n’eût pas grand mal à maintenir le guerrier plaqué au sol. Mais Étoile du Daim connaissait davantage de techniques que son adversaire : des coups de pattes bien senti dans les flancs, toutes griffes dehors avaient fait lâcher prise à l’assaillant. Le dos bombé, les poils hérissés, les crocs découverts, le responsable de la parole n’avait pas la force de parlementer avec un ennemi. Ni une, ni deux après un lourd feulement, il se jeta sur le solitaire qui avait franchi la frontière. Il lui mordit l’épaule pendant que l’autre mâle tentait vainement de se défendre. Le rouquin décida de lâcher prise, à son plus grand malheur. Il avait d’ores-et-déjà le vagabond sur le dos, mordant à l’épaule lui aussi, les crocs bien dans la chair, de quoi faire gicler le sang et hurler le chef qui venait de se rouler par-terre pour se dégager. Le souffle court, les yeux embués, cela ne l’empêcha pas pour autant de se jeter sur son adversaire, mordant plein crocs la patte du mâle et griffant avec toute la puissance qu’il avait le museau du félin qui, en hurlant, décida de s’enfuir comme un lâche.

Le combat enfin terminé, Étoile du Daim n’avait plus aucun souffle, plus aucune force. Juste de quoi s’effondrer au sol …
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MessageSujet: Re: my heart's beating faster. // ouragan des neiges   my heart's beating faster. // ouragan des neiges EmptyMar 24 Mar - 21:18


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Boule de feu dans le ciel, augmentant, doucement, laissant ses rayons s’étendre un peu partout et un regard qui venait à la fixer, oubliant de se détourner pour ne pas brûler. Tu finis tout de même par poser tes yeux bleus ailleurs, aveuglé temporairement. Assis dans le camp, tu finis par te relever et tourner légèrement en rond. Boule d’énergie avec un besoin constant de bouger, de faire quelque chose, il t’arrivait souvent de te sentir enfermé, d’avoir ce besoin irrépressible de sortir du camp, de faire quelque chose, autre chose.
Le vent soufflant contre ton pelage, tes pattes te portant dans les territoires marécageux de ce Clan auquel tu appartiens, une belle journée annonçant d’autres belles journées à venir. Tout aurait pu aller pour le mieux, n’est-ce pas ? Mais l’Avenir est composé d’incertitudes, de mystères. Personne ne peut savoir de quoi le lendemain sera fait, pas même que les prochaines minutes, que le moment du coucher du soleil. Le temps était insaisissable, imprévisible.

Un peu comme toi, n’est-ce pas ? Toi et tes pensées fulgurantes, tes pensées n’arrêtant pas de fonctionner, de s’imposer. Des pensées rapides, se percutant encore et encore sans pour autant que ça ne vienne te fatiguer. Électrique, impossible à tenir, comme tenant sur des charbons ardents, tu étais toujours en activité, tu dormais si peu et souvent, les autres pouvaient se demander comment tu tenais. Comment tu tenais ? C’était une très bonne question. Toi-même tu n’avais pas la moindre idée de comment tu faisais pour ne pas tomber de fatigue au bout d’un moment, tu ne cherchais pas vraiment à comprendre non plus puisque tu étais toi. Tu étais Ouragan des Neiges, guérisseur du Clan de l’Ombre et il fallait t’accepter comme tu étais tout simplement.
… méritais-tu vraiment ton titre de guérisseur ? Ta mère était morte entre tes pattes parce que tu n’avais pas suffi à lui offrir la possibilité de continuer à respirer, parce que tu n’avais pas su comprendre la maladie qui la terrassait et qui avait décidé de l’enlever de votre vie, de même que tu n’avais pas été en mesure de retarder le voyage vers les étoiles de celui qui t’avait tout appris. Alors, pouvais-tu prétendre mériter le titre que tu occupais ? Quand des vies s’étaient envolés alors même que tu occupais tes fonctions, que tu avais mobilisé toutes tes capacités pour tenter de les sauver ? En vain.

Ta course dans les marécages s’était ralentie, progressivement arrêtée, alors que la culpabilité mordait ton cœur, mordait ton esprit, empoisonnait ton être entier. Tu étais figé, immobilisé. Très rares étaient les instants où tu étais vide, où tu étais calme – trop calme – et il fallait dire que ce n’était jamais une bonne nouvelle ; toi si enjoué qui devenais soudainement ailleurs.. tu finis par secouer la tête. Tu ne devais pas laisser les souvenirs te tirer vers le bas. Tu étais le seul guérisseur du Clan, tu n’avais pas d’apprentis, alors chaque vie que tu parvenais à sauver méritait que tu te battes pour elle et que tu oublies celles qui s’éteignaient. Même si chacune d’entre elles te tuaient un peu plus, te faisaient douter davantage de ta place dans ce Clan, dans ce camp. Peut-être étais-tu un peu trop sensible pour ce rôle.

Et. Le danger, soudainement, venait comprimer ta poitrine si brusquement, siffler dans tes oreilles alors que le vent s’élevait très légèrement autour de toi, suffisamment pour que tu puisses sentir les effluves d’un solitaire. Très proche du chemin du tonnerre, tu étais incapable de déterminer si le solitaire était sur tes terres ou celles du Vent, mais quelque chose clochait . Quelque chose n’allait pas avec la présence des odeurs.

Parce que la sienne s’y mêlait.

Tes pattes avaient redoublé de vitesse, tu trébucherais presque, quand tu atteins finalement la frontière et que tu vis le combat faire rage. « Non ! » hurlement déchirant ta gorge alors que le solitaire prenait le dessus sur le meneur du Clan du Vent. Bien heureusement, Étoile du Daim réussit à le faire fuir. Et toi ? Toi, tu t’élanças sans faire attention, oubliant que les monstres traversaient ce chemin et qu’un impact signifierait ta mort. Plus rien ne comptait, plus rien autre que lui ne venait à compter à tes yeux. La panique accélérait les battements de ton cœur. Il t’avait sauvé une fois, c’était à ton tour de le faire, de lui rendre la panique.
Oserais-tu lui admettre l’état dans lequel son état t’avait plongé ? Sans doute pas. Il était meneur, tu étais guérisseur. Et vous étiez de deux clans différents. Et puis, il ne se passerait strictement rien entre vous. R i e n.  Tu paniquais ainsi parce que c’était un meneur, parce que ton rôle était de sauver des vies, tu aurais fait pareil pour n’importe quelle autre vie (non, tu te mentais à toi-même).

Vos dernières conversations avaient été si cordiales. Ça sonnait mal, ça résonnait étrangement en toi. Trop étrangement. Vous vous étiez vus aux Assemblées, vous vous étiez salués, mais des milliers de yeux se posaient sur vos fourrures. Vous n’aviez rien pu dire, rien pu faire, qui démontraient d’une quelconque amitié. Et c’était ainsi que vos relations devaient se passer : cordiales et professionnelles.
Tu t’étais précipité vers le meneur, le regard se posant partout autour de vous, tu ne connaissais pas les endroits de récolte du Clan du Vent. « Étoile du Daim ! Ne t’en fais pas, tiens bon ! Je reviens deux secondes, bouge pas, je vais chercher des toiles d’araignée et des prêles et des.. trucs pour désinfecter ! »  

Rapidement, tes pattes foulèrent la terre alors que ta respiration perdait de sa stabilité, tu haletais en attrapant des toiles d’araignées sur ton propre territoire – gaspillant des ressources au profit de l’ennemi – avant de te précipiter pour enrouler des baies de genièvres dans des feuilles de cerfeuil et d’oseille.
Ensuite, la course fut tout aussi effrénée et rapide. Le Clan du Vent ne pouvait pas perdre son meneur. Oh, bien sûr, tu connaissais la politique du Clan du Vent, les différents meneurs, mais ils ne pouvaient pas – tout de même – perdre l’un de leurs meneurs ! Tu traversas rapidement de nouveau pour t’affairer auprès du meneur, préparant le cataplasme, extrayant le jus de cerfeuil pour le faire tomber sur les blessures, avant de poser les toiles d’araignée. « Ne bougez pas ! Je vais aller chercher de l’eau. »

Ton regard fixa les alentours pour remarquer une petite flaque d’eau claire dans laquelle tu trempas de la mousse trouvée pas loin, espérant ne pas tomber sur un membre du Vent pendant ce moment. Tu revins près de Daim en tendant la mousse pour qu’il boive. « Ça va vous aider à reprendre des forces, buvez de l’eau. Vous allez vous en sortir. » C’était autant une inspiration qu’un espoir.
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MessageSujet: Re: my heart's beating faster. // ouragan des neiges   my heart's beating faster. // ouragan des neiges EmptyMer 25 Mar - 23:56

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i've been standing here my all life ☽ C’est une silhouette qui se penche au dessus de ta tête alors que tu pensais avoir fait fuir le solitaire infâme, tu le savais, tu le sentais, il était venu pour en finir avec toi. T’envoler vers les étoiles, telle était ta destinée. Mourir au combat, n’était pas une mauvaise chose. Mourir en défendant son territoire non plus. Mais te faire abattre, lui qui allait détruire les dernières vies qui te restaient, qui allait faire en sorte que tu te vides de ton sang, t’éventrant les flancs afin que tu te laisses mourir ici, loin des tiens, loin de ceux qui tenaient à toi. Et toi, qui n’arrivait même pas à te relever, qui ne cherchait plus à te battre ; tu n’étais pas du genre à abandonner un combat mais il faut dire que tu étais bien amoché, que ta vie, tu ne la vivais plus, tu ne faisais que mentir, tout le temps, à tout le monde. Mentir au clan avec ce foutu couple, avec ta meilleure amie. Prétendre à des chatons, le clan n’attend que ça. Mais toi, toi tu n’es pas comme tout le monde, toi tu tombes amoureux des mâles sans t’en rendre compte. On dirait que comme un con, tu tombes dans les pattes des chats de l’Ombre, à croire qu’ils te font un truc à toi, hein. Étoile Moustachue, il a eu ton coeur. Pendant de nombreuses lunes, peut-être même qu’il l’a encore.
Et pourtant, Ouragan des Neiges semble être capable de prendre sa place, il semble commencer à compter dans ton coeur. Quoique, ce n’est même plus un commencement, c’est déjà bien engagé mais tu ne peux te l’avouer à toi-même. Et c’est sa voix que tu entends. Sa voix qui te dit de tenir bon. Tu la reconnais. Peut-être bien que tu la reconnaîtrais entre mille. Mais tu n’oses pas. Tu n’oses pas te dire que tu commences à ressentir des choses pour un guérisseur. Déjà un ennemi. Puis un chef ennemi. Et maintenant un guérisseur ennemi ? Et puis quoi encore. Non, tu ne peux pas tomber si bas dans les pattes de celui que tu as sauvé d’une mort certaine alors qu’il chassait les papillons. Tu avais pourtant trouvé ça si mignon qu’il les chasse. Si doux. Quelque chose qui t’attirait. Et son odeur t’avait envoloppé dans quelque chose de mystique et tu tenais bon parce que son odeur était si enivrante. Tu tenais bon parce que tu savais que tu n’allais pas mourir, qu’il était capable de te sauver avant qu’il ne soit trop tard. Qu’il n’allait pas te laisser te vider de son sang. C’était son job. Quoique.

Il avait disparu. Il n’était toujours pas revenu. Et ton souffle s’était capable, ton coeur ne battait plus la chamade. Plus trop. Mais tu sentais que tes forces commençaient à t’abandonner, tu voudrais te battre, mais y a-t-il encore une bonne raison de se battre ? Et si tu n’avais qu’imaginé sa présence, juste pour te réconforter ? Si les étoiles t’avaient fait un tour de passe-passe ? Pourtant l’odeur était de nouveau de retour. La silhouette. Pas un mot Pendant un instant, tu sens qu’il te manipule. Qu’il dépose quelque chose sur tes plaies, ce n’est pas agréable. C’est douloureux. Mais son toucher te calme. T’apaise.
Quelque chose semble murmuré dans son souffle. On peut-être a-t-il parlé mais tu n’as pas encore bien compris ce qu’il disait. Et puis le silence. Plus rien. Ni silhouette. Ni odeur. Juste quelque chose qui flottait encore dans l’air, son passage. Il avait décidé de l’abandonner ? De le laisser à la merci des étoiles, avec une odeur pénétrante de plantes tout près de son museau. Peut-être n’avait-il fait que te soigner, puis il avait décidé de s’enfuir. Les prédateurs, hein. Il allait te finir si le solitaire ne le faisait pas. Oh. La silhouette à nouveau. Celle que tu avais envie de voir. De l’eau. De l’eau que tu absorbes sans broncher. Ce n’est pas un miracle et pourtant, le liquide semble te redonner quelques forces, suffisamment pour reprendre connaissance pleinement. Voir correctement. Plus une silhouette mais bien le guérisseur de l’Ombre, ce beau mâle noir. Ses yeux bleus te fixent et tu es heureux de le voir, le soucis dans le regard. Les choses semblent de nouveau audible, tu entends même correctement le bruit des oiseaux qui chantent, et son regard océan te ferait presque oublier ce qu’il vient de se passer.

« Merci, Ouragan des Neiges. Tu as accouru si vite. Je suis sûr que le Clan de l’Ombre est fier de t’avoir dans ses rangs. » formel. Toujours trop formel leurs discussions et pourtant tu sais que l’alchimie ne manque pas entre vous. Ça se sait. Ça se sent. Et dans un élan peut-être un peu trop courageux, tu tentes tant bien que mal de te relever mais la douleur est trop forte. « Arghh … » dans un miaulement de douleur, tu retombes à terre, grimaçant. Tu savais que tu n’aurais pas dû. Et pourtant, c’était plus fort que toi.
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MessageSujet: Re: my heart's beating faster. // ouragan des neiges   my heart's beating faster. // ouragan des neiges EmptyJeu 26 Mar - 0:38


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Au Clan de l’Ombre, à sa guérison, à son service, c’était à ça que tu l’avais consacré ta vie. Tu ne pouvais même pas accuser le Clan des Étoiles de ce trajet que tu avais suivi parce que tu fus seul maître de ta destinée. Tu avais choisi la route que tu parcourais. Tu aurais pu décider d’être un guerrier, de ne pas te retirer la possibilité d’une vie de couple, mais tu n’étais pas un combattant, tu étais un chaton aujourd’hui encore qui prétendait avoir grandi. Alors oui, tu avais voué ta vie entière aux soins de ce Clan auquel tu appartenais, jurant d’oublier l’amour, jurant d’oublier une vie auprès de quelqu’un qui pourrait t’aimer, te soutenir. Te dire que tout allait bien aller, que rien n’était de ta faute. Tu avais juré que tu allais oublier le soutient d’une être qui serait en mesure de chasser les nuages de ton esprit, d’apaiser la culpabilité de ton cœur. Et tu avais bien géré. Tu t’étais isolé, tu avais appris à vivre en tant que solitaire dans un Clan. Tu étais leur guérisseur, leur sauveur et parfois, celui qui les condamnait à voir leur esprit prendre une place dans les étoiles parce que tu n’étais pas assez compétent pour leur venir en aide.

Et tu avais appris à ne pas imposer tes états d’âme, à laisser la douleur et la peur, l’incertitude, s’effacer au profit de ton comportement quotidien, de cette attitude énergique, toujours joyeuse et optimiste. Celle pour laquelle on t’aimait. Tu avais appris à feindre, à masquer, à faire croire aux autres que tu étais heureux (malheureux) et que rien ne dérangeait tes nuits (insomniaques).
Tu avais appris à mettre de côté tous les problèmes, prétendre de leur inexistence pour continuer d’avancer sans soutient à tes côtés. Tu avais Vlinder. Tu avais Zamas. Ta sœur et ton frère, tu les avais avec toi, mais ça ne remplaçait pas le soutient de quelqu’un qui t’aimait de tout son cœur, quelqu’un qui voyait en toi un amour, un amant.
Mais tu avais fait une croix sur tout ça, n’est-ce pas ? Tu étais un guérisseur. Tu n’avais pas le droit d’être aimé . Tu avais été banni de l’amour, condamné à la solitude.

Certitude ébranlée devant lui, entouré de son odeur, de sa présence. Non. Il était un meneur et il fallait le sauver pour le bien de la forêt. Il était un meneur et il fallait qu’il guérisse parce qu’un Clan sans meneur était déstabilisé et que le Clan du Vent n’avait pas besoin de subir une telle perte. Et c’était ton rôle. Sauver les autres étaient la raison pour laquelle tu existais. Rien à voir avec l’identité de celui que tu étais en train de sauver, de soigner (tout était en rapport avec son identité).
Tu l’avais vu tenter de se lever, après t’avoir parlé, compliment que tu avais pris avec un sourire. Un sourire aussi faux que vrai. C’était doux, c’était apaisant, de se faire dire qu’on devait être fier de te compter dans les rangs de ton Clan, dans le rôle que tu occupais, mais. Tu ne méritais pas vraiment ce rôle. Alors pouvais-tu vraiment accepter un tel compliment ? C’est ce que tu fis sans vraiment rebondir dessus. Sans rien dire de plus, sans rien dire par-dessus. Néanmoins, quand il tomba de se lever et que la douleur s’imposa dans son visage, ton cœur manqua des battements. « Attendez-moi encore un peu ! » Tu t’étais élancé de nouveau sur les terres de l’Ombre à la recherche de graines de pavot, et un restant de ruche pour le miel. Tu pris quelques minutes à les trouver, mais tu y parvins et tu revins automatiquement vers le meneur en lui tentant la ruche vide, contenant uniquement le miel, pour qu’il puisse en prendre. « Ça va vous aider à reprendre des forces ! C’est ce qu’on donne aux reines qui mettent bas pour éviter qu’elles ne meurent pendant la mise à bas. » Et ensuite tu pris les graines de pavot et lui approchas. « Et ça c’est pour la douleur ! » Tu avais cette tendance à expliquer pourquoi tu donnais les choses, à quoi ça servait, ce que tu faisais, parce que tu te disais que c’était rassurant de savoir. Tu avais toujours préféré savoir, toi, ce que le guérisseur faisait quand tu étais malade, quand tu étais blessé et tu reproduisais donc le tout.

Et tu essayais de faire taire l’inquiétude qui hurlait en toi. Les échanges étaient cordiaux. Et même si ça aurait dû être ainsi, ça te semblait si peu naturel. Tu ne voulais pas qu’il insiste trop avant que son corps ne puisse le supporter. Il ne devait pas perdre une vie. Tu savais que si tu ne parvenais pas à lui redonner des forces, que si moindrement il perdait une vie, jamais tu ne serais en mesure de te le pardonner et sans doute même que tu n’oserais plus prétendre au titre que tu occupais. « N’essayez pas de vous lever avant d’être sûr de pouvoir tenir, il ne faudrait pas vous épuiser davantage.. Et n’oubliez pas de prévenir votre Clan qu’un solitaire dangereux rode, j’en ferais de même. »
Pourquoi vos échanges devaient-ils être si professionnels ?

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MessageSujet: Re: my heart's beating faster. // ouragan des neiges   my heart's beating faster. // ouragan des neiges EmptyJeu 26 Mar - 18:02

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i've been standing here my all life ☽ Tu n’avais qu’en tête de te relever, bouger ce foutu corps qui s’affaissait chaque jour, tu ressentais au fur et à mesure que les lunes tombaient sur ta tête que d’ici le prochain hiver ou celui d’après, tu ne serais déjà plus en mesure de vivre normalement, plus en mesure d’assurer ton poste de chef, toi qui avait décidé l'entièreté de ton âme, l’entièreté de ton corps et qui, chaque jour, luttait davantage pour que ton corps te tienne. Tes muscles commençaient à lourdement grincer, ils craquaient chaque matin lorsque tu t’étirais. Tu te sentais souvent lourd de fatigue, épuisé. La vie avait fait de toi un félin grand et dur dans l’âme, dur dans le coeur et pourtant, qui avait tant encore à donner. Qui avait tant caché de ce qu’il était et qui mourrait d’envie de connaître à nouveau l’amour ; peut-être rencontreras-tu le grand, un jour. Le vrai. Avec un grand A. Celui pour qui tu vibreras chaque jour, pour qui tu pourrais offrir tes vies. Celui qui occupera tes pensées à chaque instant, qui ne cherchera qu’à te protéger et avec qui tu t’engueuleras pour une histoire banale, simplement par amour.
Tu avais envie, un jour, de connaître cela, de découvrir ce qu’était le véritable amour. Tu avais cru aimer Mélodie de l’Espérance, celle qui t’avait donné des petits. Tu avais cru que c’était la bonne et pourtant, lorsqu’elle est morte en couche, cela ne t’a pas beaucoup affecté. Tu as rapidement repris une vie normale, à croire qu’elle n’avait pas tant compté que cela, simplement comme une amie, ou une meilleure amie. Et elle semblait l’avoir compris, lorsque tu as vu un soir son doux pelage éclatant, parsemé de mille étoiles. Alors tu t’étais autorisé à aimer les mâles. Tu t’étais autorisé à l’aimer lui, Étoile Moustachue. Mais tu avais fait la terrible erreur, lors d’une guerre sanglante, de tuer ton amant, ton âme-soeur ? Un accident impardonné. Impardonnable.

C’était pour cela que depuis des lunes, tu étais en couple avec Étoile Sauvage. Tu n’osais pas, tu ne voulais pas aimer à nouveau et tu avais trop peur. Le simple fait qu’Ouragan des Neiges te fasse tant d’effet, qu’il semble se faire du soucis pour toi, t’inquiétais. Tu avais peur de retomber dans le même scénario, que tout se répète encore et encore. Ta mère était décédée en couche. Ta compagne aussi. Ton amant mort au combat. Tout ceux que tu avais aimé tombait comme des arbres sciés, les uns après les autres. Ils s’abattaient près de toi, construisant au fil de tes pas un cimetière infâme. Ton père s’est envolé avec la maladie. Ton frère. Ta soeur. Tués par un renard. Tout comme ton demi-frère et ta demi-soeur. Des chatons, hein. Et pourtant, tu le sais, au fond de toi, tu aurais du faire quelque chose, prendre leur place ; ça aurait dû être toi. Mais tu étais encore là, le sang sur les pattes, le coeur meurtri, honteux et tu n’osais plus aimer. Pas même tes filles. Tu avais fermé ton coeur, et il était en train de tenter de l’ouvrir, sans même s’en rendre compte.
Il avait filé droit vers son territoire lorsque tu étais retombé dans un fracassant bruit sourd contre le sol. Il t’avait dit d’attendre ; alors qu’avais-tu fait ? Attendu. Tu lui obéissais comme un chaton obéit à un adulte lorsqu’il est bien éduqué, lorsqu’il n’ose pas se rebeller. Le temps d’attente était long. Crevant, achevant, effrayant. Tu te demandais bien où il pouvait être. Égaré, à nouveau. Envolé avec un papillon. Ou bien mort, percuté par un monstre sur le chemin du Tonnerre par sa faute ? Les dés étaient lancés, les hypothèses ouvertes. Et pourtant, Ouragan des Neiges finit par se pointer, de nouvelles plantes dans la gueule. Du miel hein. Pour les reines. Et puis quoi encore ? « — Je suis pas une reine en train de mettre bas ! » grognes-tu, ronchon. Pourtant, tu devais avouer que l’odeur était attirante ; et tu te devais, pour lui, d’être plus gentil. Plus raisonnable. Il venait de te sauver la vie. Alors tu mangeas le miel. Et les graines de pavot. « Merci. On est quitte maintenant, non ? » Tout avait encore l’air très sérieux quand tu parlais et pourtant, quelque chose te disait que l’atmosphère, parfois, parvenait à se faire moins … cordiale. C’est ton sourire pour lui qui changeait la donne.

Tu obéissais, pas encore prêt à te relever. « Je connais mon devoir de chef, merci. » Aaah, il fallait que toujours que ce soit comme ça avec toi hein. Tu fermais ton coeur quand tu sentais que tu l’ouvrais un peu trop. « Je sais que je ne peux pas trop me lever encore, mais je ne vais pas réquisitionner le guérisseur du Clan de l’Ombre. Allons, rentre donc chez toi, ton Clan compte sur toi. »
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MessageSujet: Re: my heart's beating faster. // ouragan des neiges   my heart's beating faster. // ouragan des neiges EmptyJeu 26 Mar - 22:04


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would you love me more if I kill someone for you ?
Tu l’avais écouté alors qu’il reprochait l’utilisation de miel en disant qu’il n’était pas une reine en train de mettre bas, tu avais eu un sourire attendri sur ton visage l’espace de quelques secondes uniquement, refusant de te laisser aller au piège des émotions. Tu avais appris à ne laisser personne briser la solitude dans laquelle tu vivais. À ne plus avoir besoin de qui que ce soit, à être très bien tout seul, à évoluer dans ton gîte sans que quiconque ne vienne briser cette petite habitude que tu avais pris. Dans ta tanière, tu pouvais relâcher les tensions.
Tu n’étais pas un rôle, non, tu étais vraiment quelqu’un de joyeux, d’énergie. Tu étais vraiment désordonné, toujours ailleurs, dans ton propre esprit, tu étais vraiment un chaton par moments, chassant les papillons, sautant dans la neige pour qu’elle revole. Non, tout ça, ce n’était pas faux. Mais tu n’étais pas que ça et c’était ça, le secret. Le secret était le doute qui grandissait, qui prenait de plus en plus de place, l’hésitation et la douleur des morts pesant sur ta conscience.

Tu n’avais pas la science infuse et tu regrettais de ne pas la posséder. Tu n’avais jamais su ce qui était arrivée à ta mère et ton père ne t’avait jamais pardonné. Tu portais encore la trace de ses griffes sur ton oreille arrachée et la blessure brûlait comme au premier jour alors que tu t’occupais de ce meneur qui… non. Ce meneur. La phrase s’arrêtait là, elle ne se continuait pas, ne se poursuivait pas. Et le sourire attendri sur ton visage n’avait pas sa place. Il n’avait duré que quelques secondes, mais n’aurait jamais dû apparaître tout simplement. Étoile du Daim était un meneur ennemi, et tu étais un guérisseur. Si tu méritais ta place dans ce rôle n’était pas la question, c’était le rôle que tu occupais et un jour, tu allais devoir apprendre à un chat manipulable possiblement, le façonner pour lui faire comprendre qu’il se choisissait de se donner corps et âme à un Clan en oubliant toute vie en dehors. Parce que tu n’avais pas vraiment de vie. Tu avais ton frère, tu avais ta sœur, tu n’avais qu’eux. Tu vivais isolé, à trier des plantes, à les comprendre, à leur parler. Tu avais le Danger tout près de toi auquel tu parlais très régulièrement, brisant le silence de la tanière, mais les liens avec les autres membres de ton Clan n’étaient que très limités.

Tu ne pouvais pas vivre une double vie, mentir davantage, feindre davantage. Ça ne te plaisait déjà pas de prétendre par moments, prétendre ne pas être blessée, prétendre ne pas avoir de rancune, prétendre être heureux. Qu’aucun nuage ne se trouvait au-dessus de ta tête pour assombrir ton quotidien, que les cauchemars, tu ne les connaissais pas. Alors que ceux-ci te visitaient fréquemment. Non, ça ne te plaisait pas. Jouer avec les interdits ne ferait qu’en ajouter et tu ne pouvais pas te le permettre. Tu avais promis. Alors ce n’était rien de plus qu’Étoile du Daim, meneur du Clan du Vent et tu ne faisais que ce pourquoi on te connaissait : tu soignais, empêchais les vies de partir, de s’en aller. « On est quitte. » Il t’avait sauvé, et tu venais de le sauver. Vous ne vous deviez plus rien désormais, plus rien n’allait justifier que vous vous retrouviez l’un et l’autre dans le même lieu, auprès de la même frontière, à vous parler, à discuter. Non, plus rien ne serait en mesure d’expliquer pourquoi tu serais près de lui.
Ta queue fouetta le sol quand le meneur se remit à parler. Il était pire qu’un apprenti ! Franchement. « Mais pas celui de guérisseur, visiblement. » Tu venais de te fermer autant que lui, de laisser le professionnel reprendre la discussion, oubliant les tourments de ton esprit. Tu ne les oubliais pas véritablement, tu imposais seulement le fait qu’ils ne devaient pas exister en les chassant, et en demandant ce que tu devais être : un guérisseur. « Si je te laisse maintenant, alors que tu n’es pas en mesure de te relever, tu serais à la merci de n’importe quel prédateur. Alors non, je ne partirais pas. Et d’ailleurs, je te rappelle que tu as tenté de te relever tout à l’heure. »
Mais ton sourire s’était accroché à son sourire obstinément. Tu n’avais pas pu faire autrement que lui sourire en retour, malgré la dureté de tes paroles. Le côté trop cordial des choses que tu avais en horreur.
 « Et je sais que tu n'es pas une reine en train de mettre bas, Étoile du Daim. Seulement, tu sauras que nos plantes et remèdes ont plus d'une utilité. Je n'allais pas te citer tous les moments où le miel était utilisé. »

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MessageSujet: Re: my heart's beating faster. // ouragan des neiges   my heart's beating faster. // ouragan des neiges EmptyMar 31 Mar - 14:09

my heart's beating faster
I'VE BEEN STANDING HERE MY ALL LIFE ☽Tes paroles semblaient hurler le fait que tu voulais que le guérisseur s’en aille pendant qu’au fond de ton coeur, quelque chose, loin de la raison, jusqu’à même ton âme, te criait que tu voulais le voir se blottir contre toi. Parfois, tu le voulais tout à toi, comme tu avais pu avoir pour toi le meneur de l’Ombre. Mais tu avais eu la grâce des Étoiles lorsqu’elles t’ont laissé l’aimer pendant un temps, puis elles t’ont puni, elles t’ont abîmé lorsqu’elles ont volé son âme. Elles t’ont fait croire, pour tout ceux que tu avais aimé, que tu avais le droit de les avoir, que tu avais le droit d’aimer mais chaque fois que l’amour te possédait, elle t’enlevait ceux auxquels tu t’attachais, à croire que tu n’étais qu’un poison, que les personnes autour de toi ne faisaient que de mourir. Tu refusais de prétendre pouvoir t’attacher à ce matou, tu ne pouvais braver les interdits à tel point de tomber dans les pattes d’à la fois un chat ennemi et un guérisseur. Si ta relation avec Étoile Moustachue n’aurait jamais pu être cautionnée, celle-ci encore moins et tu le savais. Tu faisais ainsi doucement taire ton coeur hurlant, en te disant que vous n’aurez donc plus aucune raison de vous revoir. Vous étiez quitte et votre relation restera toujours aussi cordiale qu’elle l’est actuellement.

Ton sourire fut un instant remplacé par un visage surpris lorsque le mâle noir avait claqué sa queue au sol, à croire qu’il perdait patience avec toi. Tu avais compris qu’au fond, tu l’avais peut-être blessé et tu ne t’y attendais peut-être pas, mais tu te sentais mal d’avoir eu un comportement aussi minable, même si tu ne l’avouerais pas. Sa réaction avait chassé d’un coup de vent tout trouble, toute tourmente, toute folie que tu aurais voulu entreprendre. Vous n’étiez pas faits pour ça.
Tu n’as qu’un soupir en réponse à sa décision immuable de rester planté là, près de toi, à veiller sur toi. Malgré tout, si cela t’exaspérait en apparence, tu tentais de cacher un rictus satisfait, peut-être même heureux. Le plus surprenant, c’était bien de voir la même chose sur son visage, de comprendre dans vos yeux le dilemme de la vie. « Le temps pourtant nous permet que tu puisses me citer toutes ces fois. Je serais curieux de savoir dans quelles situations insolites tu as pu les utiliser. » Et si le Danger vous regardait, il restait à l’écart de votre rendez-vous improvisé, préférant aller fouetter d’autres chats qui le méritent davantage.
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